les temples de Niigata
La religion au Japon est très présente, je vois des temples, presque à chaque coin de rue. En fait il est quasiment impossible de dissocier religion et croyance, foi et conformisme social, rite et coutume. Il n' existe pas une, mais plusieurs religions chacune d'entre elles pouvant se diviser en plusieurs courants s'influençant les unes les autres.
j'achète un voeux...
s'il n'est pas heureux,( il faut que je puisse le lire!) je l'accroche pour une prière....
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une vraie installation contemporaine...
Les religions du Livre: Le Christianisme: Le Catholicisme:
Tout débuta au japon en 1549, lors de l'arrivée de François-Xavier, premier missionnaire jésuite. La foi catholique se développa rapidement soutenue par la population marchande de l'île et encouragée par la conversion de "daimyô" (seigneur locaux) aussi bien à Nagasaki qu'à Kyôto. Cette progression fut stoppée par Toyotomi Hideyoshi qui vit en l'influence espagnole et portugaise une présence hostile voir dangereuse. Ce fût ndant Tokugawa Ieyasu qui suite à la bataille de Sekigahara en 1600 interdit le catholicisme (édit de 1613). En 1638 suite aux exactions qu'ils subirent, les chrétiens se rebellèrent, ce fut la révolte Shimabara où 35 000 chrétiens furent tués. 1639, le japon fut fermé aux étrangers (sauf exception, voir Histoire), en 1640 fut créé le "Shûmon aratame". Le Shûmon aratame était une organisation chargée de contrôler la foi de la population en vérifiant dans les temples, les registres de ses membres.
j' écrit mon voeux sur une tablette de bois...
très commercial...........
Les protestants: historiquement implantés au Japon de par la présence hollandaise. Population beaucoup plus marchande que prosélyte qui fut tolérée pendant toute la période d'isolationnisme. Le protestantisme connut un regain "d'activité" avec l'arrivé au XIXème siècle de missionnaires américains.
les espaces, les symboles, les vêtements, les accessoires, les attitudes, tout est très esthétique...
ces jeunes japonaises sont embauchées au temple pour un petit boulot...
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fort peu nombreux. Il existe à Tôkyô une cathédrale orthodoxe, la cathédrale Nikolai. Bien que ne souffrant plus de persécution, le christianisme vers la fin du XIX ème ne se développa que fort peu. L'état Japonais préférant encourager le Shintô comme religion d'état, l'esprit nationaliste de l'époque étant fort peu favorable à l'implantation de "croyances" étrangères. En 1930 l'ensemble des religions chrétiennes furent rassemblées au sein de "l'association japonaise des chrétiens catholiques". Les chrétiens toutes confessions confondues au japon représentent environ 1% de la population.
dans certaines parties, il faut se déchausser...
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je peux acheter une autre petite plaquette de voeux...
L'islam n'est pas vraiment représenté dans l'archipel mais tend depuis quelque années à se développer surtout par la voie de l'immigration. Il existe une mosquée à Tôkyô pour environ 45 000 fidèles que compte l'archipel.
shimenawa (corde de chanvre tressée) et de gohei (guirlande de papier plié en zigzag)
le boudisme...je ne sais pas encore pourquoi on habille les statues...
le Bouddhisme axe ses réflexions sur la douleur de l'homme. Partant du constant que le désir est une source de souffrance, le bouddhisme prône l'ascétisme comme outil permettant de circonvenir à cet état. Des enseignements du Bouddha Gautama quatre réflexions vérités sont menées basées sur l'existence de la souffrance, son origine, les chemins permettant de la faire cesser et la fin de la souffrance. l'objectif étant d'atteindre un état de plénitude totale, délivré de toute souffrance appelé le nirvana (extinction). (Notion difficile à traduire dans la mesure où ne sont utilisées pour le traduire que des négations.) En atteignant cette sérénité, on s'affranchit du Samsara le cercle de la réincarnation pour devenir un être éveillé, un bouddha. On distingue dans le bouddhisme plusieurs grands courants. Celui qui a pénétré le Japon est celui qui est pratiqué dans une grande partie de l'Asie orientale. Ce bouddhisme se base sur le principe que les êtres sur la voie de l'éveil doivent sacrifier leur vie afin de permettre aux autres hommes d'atteindre le Nirvana.
Le temple Bouddhiste: L'entrée du temple est marquée par une porte de taille imposante comportant de chaque côté un niô, des gardiens. Ces niô sont des ten c'est à dire des rois célestes qui n'ayant pas atteint l'illumination sont néanmoins supérieurs aux hommes. Il est composé d'un pavillon principal, le Hondô face à l'est ou au sud (dans les temples Zen ce pavillon se nomme Hattô) qui contient le Honzon (statue principale) et non loin cet édifice se dresse une pagode (tô) adaptation de la stûpa indienne.
le Shintô: Le Shintô,la voie du divin,est la religion indigène du japon. De type animiste et panthéiste cette croyance chamanique ne possède pas une origine formellement identifiée. Cette confession hétérogène et polymorphe s'enrichissant des croyances héritées au cours du temps,aux divinités nombreuses, n'a pas toujours eu, pour la population indigène, un cloisonnement étanche avec d'autres systèmes théologiques tel que le bouddhisme, confucianisme ou taoïsme. Une dissociation progressive, avec le bouddhisme notamment, a commencé à s'opérer au VIIe siècle avant d'être officiellement établie sous l'ère Meij Le Shintô ne possède pas vraiment à l'inverse des religions chrétiennes ou juives, par exemple, de texte sacré même s'il existe certains écrits. Le Shintô primitif mélange tout à la fois le culte phallique, solaire et le culte de l'eau. Le Shintô se base sur le respect des Kami, des divinités ou des esprits pouvant habiter toute chose. En découle une grande attention pour la nature et un certain culte des ancêtres. Les prêtes Shintô sont des laïcs recevant une formation spécifique.
Voici un torii souvent orange ou rouge; portique sacré en bois, pierre ou en béton indiquant la nature sacrée des lieux ...
Le sanctuaire Shintô: Souvent dans des sites naturels impressionnants, l'entrée d'un sanctuaire Shintô est marquée par la présence d'un torii souvent orange ou rouge; portique sacré en bois, pierre ou en béton indiquant la nature sacrée des lieux. Le caractère sacré des lieux est aussi indiqué par la présence de shimenawa (corde de chanvre tressée) et de gohei (guirlande de papier plié en zigzag). Le Honden, l'édifice le plus important, abrite un ou plusieurs kami. Il n'est pas destiné à recevoir les fidèles, ceux-ci font tinter une cloche et (ou) frappent dans leurs mains (pour attirer l'attention du kami), ils s'inclinent respectueusement (en psalmodiant éventuellement) tout en jetant une offrande.
Les fidèles se purifient avec de l'eau avant de se présenter devant le (ou les) les kami. Une fontaine, souvent très artistique, est à la disposition des fidèles. Une louche avec un long manche (hishaku) permet de recueillir l'eau pour se laver les mains et, ou, la bouche. Sont conservés dans le Honden, l'image et le miroir du kami consacré (mitamashiro, goshintai). le plus souvent en face de le Honden se trouve le Haiden une sorte d'oratoire réservé aux prêtres.Il peut exister des petits sanctuaires périphériques d'importance moindre appelés Massha.
la boutique est présente au sein du sanctuaire et propose moyennant finance toutes sortes de services: souvenirs, charmes et prédictions...............
les petits tabliers abimés par le vent et la pluie